• Jean-Luc Cazettes appelle à voter "NON" !
    « Il nous semblait évident que le tollé déclenché contre la directive sur les services devait amener la Commission à plus de modestie, plus d'écoute des citoyens et moins d'enfermement dans l'idéologie ultra libérale. Quelle erreur ! L'insuffisance des membres de la Commission n'a d'égal que leur suffisance. Au lieu de tenir compte des objections des fondateurs de l'Europe que sont en particulier la France et l'Allemagne, ils s'enferment dans un mépris hautain des gouvernements et des opinions publiques. Conrad Adenauer et le Général De Gaulle doivent se retourner dans leur tombe en voyant comment d'obscurs technocrates Bruxellois sont en train d'essayer de torpiller la construction européenne (...)

    Voilà que les masques tombent ! Le président de la Commission, Manuel Barroso, vient de confirmer qu'on appliquera en totalité cette «directive Frankenstein», y compris avec la clause du pays d'origine, qui permet d'appliquer les règles sociales de ce pays pour des marchés effectués dans d'autres. Ne reculant devant aucune provocation, M. Barroso précise même que cela entraînera une baisse des prix de 7,2 %. Ces 7,2 % seront bien évidemment supportés par les salariés des pays d'accueil, et en particulier de ceux qui, comme la France, disposent d'un excellent niveau de protection sociale.

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  • PARIS, 1 mars 2005 (AFP) - Le syndicat Force ouvrière a souhaité mardi "une réorientation" de la construction européenne qui fasse du progrès social "un objectif prioritaire".

    S'exprimant au lendemain du vote par le Parlement de la révision de la constitution française préalable au lancement du référendum sur le traité constitutionnel européen, FO "rappelle qu'elle est critique depuis plusieurs années sur les modalités de la construction européenne, notamment sur la nature prééminente et contraignante de l'économique, a fortiori (quand il est) libéral".

    Le syndicat estime que la nécessité de réorienter la politique européenne vers le social "est d'ailleurs confirmée par l'échec à mi-parcours de la Stratégie européenne pour l'emploi lancée lors du Sommet de Lisbonne de mars 2000".

    Pour FO, "on ne peut réellement mettre en avant la question sociale sans réviser fondamentalement le Pacte de stabilité et de croissance, sans poser la question des conditions et du contenu de l'indépendance de la Banque Centrale Européenne, et sans donner une priorité au service public et à la protection sociale collective sur la concurrence".

    Le syndicat n'a pas donné de consigne de vote pour le référendum sur la constitution européenne, son secrétaire général, Jean-Claude Mailly, refusant de "confondre les citoyens et les travailleurs", mais FO "entend informer largement les salariés de ses analyses et positions", notamment à travers des fiches d'analyse consultables sur le site internet


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  • CDFN 24-25 Janvier : EUROPE

    La FSU considère que la construction d'une Europe tournée vers la paix, le progrès social et les aspirations démocratiques des peuples est un projet émancipateur qui mobilise beaucoup d'espoirs. Face à la mondialisation libérale et à la puissance des firmes transnationales, elle peut être un point d'appui pour aller vers un monde plus juste. (...) L'orientation libérale des politiques constitutionnalisées dans la partie III est incontestable.(...) Un mécanisme économique, la concurrence, est érigé en principe d'organisation de la société.(...) Les services publics ne sont pas inscrits ni dans les valeurs, ni dans les objectifs de l'Union.(...) Dans le domaine de l'éducation, la FSU constate l'influence croissante des politiques éducatives dites européennes, dans le cadre de la mise en oeuvre de la stratégie de Lisbonne. (...) Préconiser, comme le font les rapports conjoints de la Commission et du Conseil, la conception d'une éducation soumise à la logique économique de la compétitivité, dominée par l'utilitarisme et l'individualisme (cf les références au capital humain et à l'employabilité), ou la conception de la « gouvernance » du système éducatif selon la logique et les techniques managériales de l'entreprise, n'est pas anodin.(...)

    Ce texte consacre des orientations qui vont à l'encontre d'une Europe de la justice, des droits, du plein emploi, du progrès social, d'une Europe démocratique.  C'est pourquoi la FSU affirme son profond désaccord avec le projet de constitution qu'elle condamne. (lire la suite...)


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  • Forces Ouvrières (FO) posent des questions judicieuses sur l'Europe....(lire la suite)

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  • La CGT se prononce pour le rejet de ce traité Constitutionnel.

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