• "Ils font beaucoup de mal à l'Europe ceux qui veulent la construire dans le dos des peuples.

    Ce Traité est un piège et nous lui dirons « NON ».

    Un « NON » de vérité. Un « NON » de lucidité. Un « NON » de liberté.

    Un « NON » surtout d'efficacité.

    C'est le seul moyen - et sans doute le dernier - qui nous sera donné de remettre l'Europe sur les rails, d'arrêter les dérives qui la rongent et de construire, par un nouveau Traité, une Europe respectueuses de ses Etats, de ses peuples et de ses citoyens."

    Préface de Marie-France Garaud. Avec M-F Bechtel, F-G Bertrand, J.Calvet, A.Cotta, J.Foyer, M.Gallo, P.M.Gallois, C. Graeff, G. Robin, J-J Rosa. Edition du ROCHER - avril 2005.


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  • Ah ! La fameuse photo de PARIS-MATCH...Ce n'est pas seulement devant l'objectif que François Hollande et Nicolas Sarkozy se trouvent réunis ; c'est aussi pour dire « OUI » à la « Constitution » européenne. Le compagnonnage ne s'arrête pas là : les documents du PS et de l'UMP, ainsi que les déclarations de leurs dirigeants, révèlent une grande similarité de vue et d'arguments.

    Ils ont aussi en commun des pratiques - falsifications, manipulations et omissions - qui ne rehaussent pas la qualité du débat politique.

    Comme si, pour l'emporter, le Parti du « OUI » voulait faire l'impasse sur le contenu réel du texte soumis à référendum.

    Fidèle à sa mission d'éducation populaire, traité en main, l'association ATTAC répond ici à une série de contre-vérités proférées par les directions de deux partis qui se comportent comme larrons en foire électorale. »


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  • En France, où la Constitution européenne commence enfin à être débattue au fond, les partisans de son approbation sont sur la défensive. Au lieu d'argumenter sur le contenu exact de ce traité, ils se réfugient dans les slogans ou des pétitions de principe. Telle n'a pas été la démarche d'ATTAC qui a lu ses quatre parties (448 articles), ses 36 protocoles, ses 2 annexes et ses 48 déclarations.

    C'est le résultat de ce travail d'investigation qui est présenté aux lecteurs et électeurs. Ils découvriront, références à l'appui, que ce  traité constitutionnel, même s'il contient quelques avancées, est avant tout un instrument pour mettre définitivement l'Union européenne - et donc chacun de ses Etats membres - aux normes libérales. S'il était ratifié, il rendrait problématique toute alternance politique. Surtout, il empêcherait l'Europe de jouer le rôle émancipateur qui devrait être le sien.


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  • « Le 29 MAI, nous, Français, pourrons encore sauver l'Europe. Contrairement au message de la propagande officielle, la question posée par le référendum n'est pas d'être « pour » ou « contre » l'Europe, mais de savoir pourquoi, comment et avec qui on la bâtit. C'est justement parce que j'aime l'Europe, sa diversité, sa culture, son modèle social, son message de paix, que je dis « NON » à cette manière insensée de construire un super-Etat qui nous détourne tous les jours un peu plus de la belle idée européenne.


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  • « Etez-vous pour ou contre l'Europe ? et non : Etez-vous pour ou contre le texte dit de « constitution européenne » ? Voilà le subterfuge imaginé par ceux d' « en haut » pour faire approuver, à l'esbroufe, par ceux d' « en bas » un noyau dur de règles contraignantes, tirées d'un credo libéral dogmatique, sous un magma de procédures illisibles et paralysantes.

    Qui pourrait être contre une Europe organisée et pacifique ? Tout est dans la méthode utilisée. Or, les propagandistes du « Oui » se réfugient dans l'incantation et la dénonciation de ceux qui osent leur porter la contradiction sur le fond. Ils agitent toutes les peurs.

    Jean-Pierre Chevènement, au contraire, démonte, avec rigueur et de manière percutante, les dispositions de ce texte et sa logique dans le contexte de la « globalisation ». Il ouvre surtout la voie d'une Europe indépendante et solidaire, refondée dans la démocratie des nations. Pour construire « un acteur européen stratégique dans le monde multipolaire du XXIè siècle, il n'y a nul besoin de cette « constitution », bien au contraire...


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