• PARIS, 4 mai 2005 (AFP) - La Constitution européenne "permet à la loi de la jungle de s'exercer", a estimé mercredi le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) Jean-Pierre Chevènement.

    "Elle codifie le principe de la concurrence libre et non faussée, elle définit un cadre libre-échangiste où il est impossible de revenir en arrière sur la libre circulation des capitaux", a-t-il déploré sur France Inter.

    Interrogé sur la force du "non" dans les sondages, il a expliqué que "le monde du travail a pris conscience que c'était (...) un point de non-retour, et qu'il fallait, si on voulait que les choses changent, commencer par dire non".


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  •  DEBAT :  Jean-Pierre CHEVENEMENT - François BAYROU - 4 mai 2005


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  • LILLE, 2 mai 2005 (AFP) -  "Les peuples européens ont besoin de se saisir du débat européen (...) de s'affirmer dans le monde. Ils veulent la paix. Aujourd'hui ce qui menace la paix ce sont les Etats-Unis", "Le problème de l'Europe c'est de résister aux Etats-Unis. Avec la Constitution non seulement les Européens ne résisteront pas mais ils seront prisonniers de l'Otan", a-t-il ajouté.

    Selon lui, le texte de la Constitution "fait de l'Otan la principale instance de mise en oeuvre de la politique de défense européenne" et "cette consécration du rôle de l'Otan, qui n'existait pas dans les précédents traités, va peser lourd".

    Interrogé sur le risque d'isolement de la France en cas de victoire du non, M. Chevènement a estimé que "la France n'est pas seule" et que "les mêmes effets se font sentir ailleurs", notamment le chômage. "Il faut raisonner au niveau des peuples et non au niveau des politiques (...). Il ne s'agit pas de voter pour ou contre l'Europe mais pour ou contre une Constitution qui n'est pas bonne", a-t-il poursuivi, dénonçant en bloc la "domination d'un capital financier inacceptable", la perte de souveraineté des grands Etats en matière de décision politique et la "prééminence de la jurisprudence de la Cour européenne de justice".


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  • PARIS, 2 mai 2005 (AFP) - Jean-Pierre Chevènement (MRC) a interpellé lundi dans un communiqué les participants aux "Rencontres pour l'Europe de la Culture</personname />" ouvertes lundi à Paris, en affirmant que la Constitution</personname /> européenne "étrangle le cinéma français et européen".
    S'adressant au "grand concours des responsables de la culture européenne venus à Paris s'autocongratuler en faveur du +oui+" à la Constitution</personname />, l'ancien ministre, président d'honneur du Mouvement Républicain et Citoyen, leur a lancé : "vous vous pavanez sous les sunlights, pendant que dans l'ombre, la Constitution</personname /> étrangle le cinéma européen et français".</strong />  Il relève que dans l'Union "18 pays de dix millions ou moins d'habitants n'ont pas d'industrie cinématographique".</strong /> D'où, selon lui, la possibilité, pour les "lobbies hollywoodiens" de réunir des "minorités de blocage". La Constitution</strong /></personname /> européenne marque "l'abandon de l'exception culturelle" du vieux continent</strong />, a-t-il rajouté.


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  • Lundi 2 mai - Lille. 19h00 : débat sur le projet de Constitution avec Marc-Philippe Daubresse 

    Mardi 3 mai - Lille 

    Mercredi 4 mai - Paris. 19h20 : débat sur le projet de « Constitution » avec François Bayrou (UDF), « Res Publica » sur France Inter.

    Jeudi 5 mai : Ascension

    Vendredi 6 mai : Belfort

    Samedi 7 mai : Belfort

    Dimanche 8 mai : Belfort

    Lundi 9 mai - Marseilles. 12h30-14h30 : déjeuner de presse à la librairie Prado Paradis. 14h30-16h00 : séance de signatures. Aix. 17h00 : table ronde à l'IEP : la loi de 1905.


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