• [23 mars 2005] - Le Figaro -

    Le non ? «Une connerie !», selon M. Chirac. Pour M. Raffarin : «l'affaissement de la France» ! Et pour les premiers responsables du 21 avril, «un nouveau 21 avril» ! Bref, le oui ou le chaos. Air connu.

    Mais, si la victoire du non, à l'inverse, marquait, après les «trente piteuses» Nicolas Baverezet l'encalminage, depuis 2001, de la zone euro tout entière dans une stagnation de longue durée, un sursaut salutaire du pays et un nouveau départ pour une construction européenne intelligemment redressée ? La victoire du non en France signifierait simplement que les Français souhaitent que la construction européenne serve la croissance et l'emploi, signifie un progrès social et non une régression, préserve notre tissu industriel plutôt que de le détricoter et permette enfin l'épanouissement de la démocratie républicaine plutôt que son étouffement, au profit d'oligarchies sur lesquelles ils n'ont aucune prise.

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  • "Nous appelons à voter NON !"

    -déclaration d'anciens résistants et déportés- 

    Anciens résistants, anciens déportés, nous n'admettons pas que le 60ème anniversaire de la capitulation sans conditions de l'Allemagne nazie et de la libération des camps de la mort soit instrumentalisé pour promouvoir le projet de « Constitution » européenne soumis à référendum.

    Nous incitons chacune et chacun à prendre connaissance et conscience par soi-même du contenue et de la portée de ce texte.

    Pour notre part, nous considérons que le projet de « constitution » européenne va à l'encontre des idéaux de la Résistance qui continuent d'animer notre engagement.

    En effet ce texte, tout dédié aux marchés pour les puissances d'argent, programme la destruction du socle même des conquêtes démocratiques et sociales de la Libération, issues du Programme du Conseil national de la Résistance.


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  • Pour sauver la "constitution" menacée par la pression de l´opinion publique, le sommet européen a mis provisoirement au rencart la directive Bolkestein et a assoupli le "pacte de stabilité". Ces reculades toutes provisoires ne sont possibles que parce que la règle de l´unanimité existe toujours et que la voix des Etats, et en premier lieu la France et l´Allemagne, reste prépondérante. Avec la "constitution", la politique ultra-libérale aurait demain les mains libres, la voix des Etats deviendrait secondaire, et les citoyens pourraient toujours pétitionner dans le vide. Les droits sociaux des salariés et l'avenir de nos entreprises sont indissociables de la souveraineté démocratique des Nations.

    Votons NON !

    François MORVAN
    Président de VLR !


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  • Les aveux de Barnier : la directive Bolkestein «pas acceptable» !


    Le ministre français des Affaires étrangères, Michel Barnier, a estimé aujourd'hui que la Commission européenne avait «sous-estimé» les problèmes posés par la directive européenne sur la libéralisation des services. Il a réaffirmé que, pour la France, le texte n'était «pas acceptable dans son état actuel».

    Mascarades ou aveux ?

    Un seule réponse : "NON" le 29 mai !


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