• PARIS (AFP) - Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen, a indiqué mardi qu'en cas de victoire du non le 29 mai, il serait prêt à un "dialogue" avec les partisans socialistes du non tels que Laurent Fabius ou Henri Emmanuelli pour envisager l'avenir de la gauche.

    L'ancien ministre de l'Intérieur, ancien membre du PS, a expliqué sur RTL que "bien entendu" il souhaiterait participer à une reconstruction de la gauche, si les Français votaient non à la Constitution européenne.

    "Tout redeviendrait possible à ce moment-là, à condition naturellement que le Parti socialiste réoriente son projet politique", a-t-il dit.

    Citant Laurent Fabius, "qui a eu le courage de franchir le Rubicon du non", Arnaud Montebourg, Vincent Peillon (NPS) et Henri Emmanuelli (Nouveau Monde), M. Chevènement a estimé qu'"il y aurait la possibilité d'un dialogue" avec eux.

    "Mais, pour le moment, il faut assurer la victoire du non", qui est "possible", a-t-il dit.
    Invité à commenter la montée du non dans les intentions de vote, Jean-Pierre Chevènement a observé que "le non s'installe dans l'opinion". "Il faut se garder de tout triomphalisme", a-t-il ajouté, car "les sondages, deux mois avant l'échéance, ne sont pas significatifs" et "la disproportion des moyens en faveur du oui est écrasante".


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  • Le dernier livre de Jean-Pierre Chevènement - FAYARD -


    Dans un monde qui a radicalement changé depuis le traité de Rome (1957), la construction européenne reste sur les rails d'un choix libéral qui en fait un marché ouvert à tous les vents et offert à tous les coups.

    Le projet de constitution européenne n'a pris la mesure d'aucun des défis du monde d'aujourd'hui : globalisation financière, hégémonie désormais sans rivale des États-Unis appuyés sur le dollar et sur le pétrole, irruption de l'Asie, mise en concurrence des territoires et des mains-d'œuvre par les multinationales, guerres des civilisations présentes et à venir (...)


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  • Tous les commentaires sont les bienvenues.

    Toutefois, les « commentaires » ne sauraient être une tribune de propagande pour les partisans du « OUI »  qui ont à leurs dispositions la quasi-totalité des médias !

    En conséquence, nous nous réserverons le droit unilatéral de supprimer tous les commentaires anonymes et déplacés !

    Le Groupe Europe MRC


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  • par M-F BECHTEL

    Un texte de 448 articles composé de trois parties

    I/ Les institutions qui feront fonctionner l'Union européenne des 25 Etats membres :

    - une commission composée de 25 commissaires avec un président ; elle a l'initiative de toute proposition de loi, règlement et directives : ceux-ci ont une valeur supérieure aux lois des pays membres ; la commission dispose de directions générales comprenant    milliers de fonctionnaires « européens » qui élaborent l'ensemble de la réglementation européenne dans les domaines les plus variés : agriculture, transport, industrie, services, santé etc. Elle gère   milliards d'euros notamment de distributions d'aides aux régions défavorisées (l es « fonds structurels »)

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  • Georges Séguy, syndicaliste 

    Les porte-parole du clan du « oui » ont beau s'éreinter  à faire croire que le projet de constitution n'a rien à voir avec l'actuelle  politique de la  coalition gouvernementale et patronale plus impopulaire  aujourd'hui qu'elle l'était lors des élections régionales et cantonales, ils ne parviennent pas à être crédibles.

    Bien avant que le pavé dans la mare de la directive Bolkestein  leur oppose un cinglant démenti, il était évident que ce projet de constitution  avait été conçu et rédigé dans le but de garantir la domination du capitalisme néolibéral et pour beaucoup sauvage en Europe.

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