• LE MONDE | 04.03.05 | 14h53

    Paris a un mois pour répondre à la Commission.

    Bruxelles de notre bureau européen

    La Commission européenne poursuit la remise en cause des avantages fiscaux dont bénéficient mutuelles et instituts de prévoyance, avantages dénoncés par leurs concurrents assureurs privés.

    Bruxelles a adopté, mercredi 2 mars, une recommandation, afin d'inviter les autorités françaises à mettre un terme aux exonérations fiscales en faveur du secteur mutualiste sur les conventions d'assurance pour les risques "non-maladie". Pour les commissaires, cette exonération constitue une aide d'Etat, de nature à favoriser les organismes à but non lucratif au détriment des compagnies d'assurances actives sur le marché français

     

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  • par Guillaume Vuilletet - Conseiller régional d'Ile de France -

    Septembre 2003, l'entreprise Alstom est au bord de la faillite. Cette entreprise cumule plusieurs caractéristiques. C'est d'abord un fleuron technologique de l'industrie française qui touche à des domaines aussi stratégiques que l'énergie ou les transports. C'est aussi l'exemple d'un investissement public en matière de recherche qui a réussi sa déclinaison industrielle. Enfin, c'est la démonstration par l'absurde des vicissitudes de la privatisation et de la démission des pouvoirs publics. Entre des gouvernements qui l'ont privé de débouchés du faits de leurs atermoiements (TGV est, EPR) et un patron  délirant qui a plombé son entreprise en voulant « l'intégrer dans la mondialisation », Alstom est malheureusement aujourd'hui l'exemple du gâchis à la Française.

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  • Le Figaro - 02 mars 2005 -

    Assez de mensonges à propos de l'Europe ! Il faut les dénoncer puisque les illusionnistes sont à nouveau sur les estrades, à gauche, au centre, à droite, pour nous faire croire qu'une abstention massive à un référendum signifie un oui enthousiaste à la Constitution, pour nous faire rêver de châteaux en Espagne et nous faire acclamer leurs chimères.

    Ils nous disent : l'Europe c'est la paix, la sécurité, des droits fondamentaux, un modèle social, la croissance, une monnaie forte, le contrepoids indispensable aux Etats-Unis, une puissance et une politique étrangère, conditions de l'équilibre mondial, un peuple européen de 450 millions de personnes où coexistent et sont respectées toutes les cultures, toutes les religions, toutes les races. Et, dans dix ou quinze ans, l'entrée de la Turquie parachèvera ce modèle ouvert, tolérant, harmonieux. L'Europe, économie sociale de marché, fédération d'Etats-nations, construction inédite, c'est le modèle envié et l'espoir !

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  • PARIS, 3 mars 2005 (AFP) - Le chevènementiste Georges Sarre, premier secrétaire du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a proposé, lors de son entretien avec Jacques Chirac à l'Elysée, que le référendum sur la Constitution européenne ait lieu "le 19 juin, ou à défaut le 12".

    Georges Sarre était reçu par le président de la République dans le cadre de ses consultations des formations politiques représentées au Parlement sur la date et les modalités du référendum.

    A l'issue de cet entretien, qui concluait les consultations, Georges Sarre a indiqué qu'il avait proposé que le référendum ait lieu "le 19 juin, ou à défaut le 12". Mais il a reconnu que le MRC ne partageait pas l'avis de la majorité des autres formations politiques reçues par Jacques Chirac.

    "Le président de la République a été très clair. Il m'a indiqué quelles étaient les positions des autres formations politiques, de droite comme de gauche. Manifestement, tout ne coïncide pas", a-t-il dit.

    "Je ne sais pas s'il a choisi. Il m'a indiqué qu'il y avait une majorité qui semblait incliner plutôt pour fin mai", a-t-il indiqué.

    Concernant la répartition des temps de parole entre les formations politiques à la télévision et à la radio, Georges Sarre a plaidé pour "l'égalité, 50/50" entre le camp du oui et celui du non.

    Il a également plaidé pour un financement de la campagne référendaire par l'Etat, sur la base notamment du remboursement des factures des imprimeurs.


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  • communiqué de Georges Sarre, 01/03/2005

    L'intervention du Premier Ministre espagnol, M. Zapatero, devant l'Assemblée Nationale aujourd'hui a un but clair : bourrer le crâne des électeurs français pour qu'ils se sentent tenus de suivre le « chemin » ouvert par les Espagnols, qui se sont prononcés par référendum en faveur du traité « constitutionnel » européen. Pourtant, il est évident que nos deux pays ont toutes les raisons d'avoir un rapport très différent à la construction européenne telle qu'elle se fait.

    M. Zapatero, durant la campagne référendaire en Espagne, a rappelé les bienfaits économiques de l'entrée de l'Espagne dans l'Union Européenne en 1986 (105 milliards d'euros d'aide, qui ont permis entre autres « la construction de 4 kilomètres d'autoroute sur 10 en Espagne »). Il a aussi évoqué « la fierté retrouvée de l'Espagne » et a expliqué que « l'Europe a cimenté la transition démocratique [espagnole], et a brisé l'isolement hérité du franquisme ».

    Voilà comment s'explique le vote des Espagnols, au demeurant fort peu enthousiaste vis-à-vis du traité, comme l'a montré la faible participation.

    En quoi la France se sentirait-elle liée par ce vote ? A la différence de l'Espagne, notre pays n'a en rien bénéficié économiquement et socialement de l'Europe libérale que ce traité veut couler dans le béton : ce que la France a récolté depuis des années, c'est au contraire la croissance faible, 1 Million de chômeurs de plus liés à la politique de l'Euro fort, des délocalisations dues à la politique commerciale suicidaire de l'Union et à son élargissement mal pensé. De surcroît, nous avons quant à nous tout à perdre en terme de puissance géostratégique et de capacité à parler au monde.

    Il ne faut donc pas tomber dans le panneau de cette opération de bourrage de crâne : la démocratie suppose le libre consentement. Il n'y a nulle « démocratie européenne en marche », comme le prétend Jean-Pierre Raffarin pour mieux justifier l'écrasement de la démocratie nationale. Le peuple français devra se prononcer en fonction de ses propres idéaux, de ses propres intérêts, et d'une lecture du texte fondée en raison.

    Voter NON, ce sera pour la France et pour l'Europe le moyen de réussir enfin une Union de nations libres, indépendante des Etats-Unis, où tous les peuples travailleront en étroite coopération pour faire aboutir des projets de développement économique et social.


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