• Le Figaro - 02 mars 2005 -

    Assez de mensonges à propos de l'Europe ! Il faut les dénoncer puisque les illusionnistes sont à nouveau sur les estrades, à gauche, au centre, à droite, pour nous faire croire qu'une abstention massive à un référendum signifie un oui enthousiaste à la Constitution, pour nous faire rêver de châteaux en Espagne et nous faire acclamer leurs chimères.

    Ils nous disent : l'Europe c'est la paix, la sécurité, des droits fondamentaux, un modèle social, la croissance, une monnaie forte, le contrepoids indispensable aux Etats-Unis, une puissance et une politique étrangère, conditions de l'équilibre mondial, un peuple européen de 450 millions de personnes où coexistent et sont respectées toutes les cultures, toutes les religions, toutes les races. Et, dans dix ou quinze ans, l'entrée de la Turquie parachèvera ce modèle ouvert, tolérant, harmonieux. L'Europe, économie sociale de marché, fédération d'Etats-nations, construction inédite, c'est le modèle envié et l'espoir !

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  • PARIS, 3 mars 2005 (AFP) - Le chevènementiste Georges Sarre, premier secrétaire du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a proposé, lors de son entretien avec Jacques Chirac à l'Elysée, que le référendum sur la Constitution européenne ait lieu "le 19 juin, ou à défaut le 12".

    Georges Sarre était reçu par le président de la République dans le cadre de ses consultations des formations politiques représentées au Parlement sur la date et les modalités du référendum.

    A l'issue de cet entretien, qui concluait les consultations, Georges Sarre a indiqué qu'il avait proposé que le référendum ait lieu "le 19 juin, ou à défaut le 12". Mais il a reconnu que le MRC ne partageait pas l'avis de la majorité des autres formations politiques reçues par Jacques Chirac.

    "Le président de la République a été très clair. Il m'a indiqué quelles étaient les positions des autres formations politiques, de droite comme de gauche. Manifestement, tout ne coïncide pas", a-t-il dit.

    "Je ne sais pas s'il a choisi. Il m'a indiqué qu'il y avait une majorité qui semblait incliner plutôt pour fin mai", a-t-il indiqué.

    Concernant la répartition des temps de parole entre les formations politiques à la télévision et à la radio, Georges Sarre a plaidé pour "l'égalité, 50/50" entre le camp du oui et celui du non.

    Il a également plaidé pour un financement de la campagne référendaire par l'Etat, sur la base notamment du remboursement des factures des imprimeurs.


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  • REUNION PUBLIQUE

    Le Samedi 12 mars 2005

    Au siège du MRC Paris

    2 rue Jules Verne

    75011 PARIS

    Métro : Belleville (ligne 2 ou ligne 11) 

    14h00 : Accueil par Thierry ROUSSEAU, secrétaire fédéral aux Jeunesses Citoyennes de Paris

    14h15 : formation sur le thème : L'Europe améliore-t-elle le sort des femmes ?

    avec Aimée GOURDOL, secrétaire nationale aux droits des femmes et de l'égalité hommes - femmes

    15h45 : Campagne référendaire, Comités du Non Républicain de la Jeunesse (CNRJ)

    17h15 : Apéritif républicain


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  • PARIS, 1 mars 2005 (AFP) - Le syndicat Force ouvrière a souhaité mardi "une réorientation" de la construction européenne qui fasse du progrès social "un objectif prioritaire".

    S'exprimant au lendemain du vote par le Parlement de la révision de la constitution française préalable au lancement du référendum sur le traité constitutionnel européen, FO "rappelle qu'elle est critique depuis plusieurs années sur les modalités de la construction européenne, notamment sur la nature prééminente et contraignante de l'économique, a fortiori (quand il est) libéral".

    Le syndicat estime que la nécessité de réorienter la politique européenne vers le social "est d'ailleurs confirmée par l'échec à mi-parcours de la Stratégie européenne pour l'emploi lancée lors du Sommet de Lisbonne de mars 2000".

    Pour FO, "on ne peut réellement mettre en avant la question sociale sans réviser fondamentalement le Pacte de stabilité et de croissance, sans poser la question des conditions et du contenu de l'indépendance de la Banque Centrale Européenne, et sans donner une priorité au service public et à la protection sociale collective sur la concurrence".

    Le syndicat n'a pas donné de consigne de vote pour le référendum sur la constitution européenne, son secrétaire général, Jean-Claude Mailly, refusant de "confondre les citoyens et les travailleurs", mais FO "entend informer largement les salariés de ses analyses et positions", notamment à travers des fiches d'analyse consultables sur le site internet


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  • communiqué de Georges Sarre, 01/03/2005

    L'intervention du Premier Ministre espagnol, M. Zapatero, devant l'Assemblée Nationale aujourd'hui a un but clair : bourrer le crâne des électeurs français pour qu'ils se sentent tenus de suivre le « chemin » ouvert par les Espagnols, qui se sont prononcés par référendum en faveur du traité « constitutionnel » européen. Pourtant, il est évident que nos deux pays ont toutes les raisons d'avoir un rapport très différent à la construction européenne telle qu'elle se fait.

    M. Zapatero, durant la campagne référendaire en Espagne, a rappelé les bienfaits économiques de l'entrée de l'Espagne dans l'Union Européenne en 1986 (105 milliards d'euros d'aide, qui ont permis entre autres « la construction de 4 kilomètres d'autoroute sur 10 en Espagne »). Il a aussi évoqué « la fierté retrouvée de l'Espagne » et a expliqué que « l'Europe a cimenté la transition démocratique [espagnole], et a brisé l'isolement hérité du franquisme ».

    Voilà comment s'explique le vote des Espagnols, au demeurant fort peu enthousiaste vis-à-vis du traité, comme l'a montré la faible participation.

    En quoi la France se sentirait-elle liée par ce vote ? A la différence de l'Espagne, notre pays n'a en rien bénéficié économiquement et socialement de l'Europe libérale que ce traité veut couler dans le béton : ce que la France a récolté depuis des années, c'est au contraire la croissance faible, 1 Million de chômeurs de plus liés à la politique de l'Euro fort, des délocalisations dues à la politique commerciale suicidaire de l'Union et à son élargissement mal pensé. De surcroît, nous avons quant à nous tout à perdre en terme de puissance géostratégique et de capacité à parler au monde.

    Il ne faut donc pas tomber dans le panneau de cette opération de bourrage de crâne : la démocratie suppose le libre consentement. Il n'y a nulle « démocratie européenne en marche », comme le prétend Jean-Pierre Raffarin pour mieux justifier l'écrasement de la démocratie nationale. Le peuple français devra se prononcer en fonction de ses propres idéaux, de ses propres intérêts, et d'une lecture du texte fondée en raison.

    Voter NON, ce sera pour la France et pour l'Europe le moyen de réussir enfin une Union de nations libres, indépendante des Etats-Unis, où tous les peuples travailleront en étroite coopération pour faire aboutir des projets de développement économique et social.


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