• "Le non, seul message à envoyer aux élites" JP CHEVENEMENT

    PARIS, 11 mai 2005 (AFP) - Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a affirmé mercredi que dire non à la Constitution</personname /> était "le seul message que l'on pouvait envoyer à des élites sourdes et aveugles". M. Chevènement a dénoncé sur Canal+/i-télé "les mensonges distillés jour après jour" par les partisans du oui au référendum du 29 mai. "Beaucoup de gens se rendent compte que le non est le seul message que l'on peut envoyer à des élites sourdes et aveugles", a-t-il ajouté. Selon l'ancien ministre, du côté du oui, "il y a 100% des élites installées, les grandes signatures, les grands noms, de l'autre côté, 50% du peuple et peut-être même un peu plus".  Il a réitéré ses propositions pour "cinq modifications" aux traités  existants : assouplir "réellement" le pacte de stabilité budgétaire, modifier les statuts de la Banque</personname /> centrale européenne, instituer un gouvernement économique avec des compétences précises, une dérogation pour les services publics, la mention de la politique industrielle. "Cinq propositions et ça me suffit", a-t-il dit.


  • Commentaires

    1
    Frederic Grenier
    Mercredi 11 Mai 2005 à 19:17
    Non à l'Europe
    D'abord pourquoi l'Europe? Pour quelles raisons a t'elle été créé si ce n'est pour des questions de businness? c'est gros comme une maison. Le point de départ fut la naissance de la monaie Euro, le point d’encrage sera l’etablissement d’un marché sauvage. J'ai connu bruxelles il y a 15 ans, cette ville avait un autre visage, plus conviviale, plus humaine. Maintenant: on se croirait à la Défense!!!! Le constat est là. Ce ne sont pas des logements sociaux qui y ont été construit mais des bureaux froids et impersonnels, squattés par des clones habillés tous pareils, en compléts 3 pièces, comme à wall street…. L'Europe a été initialement pensée par des businessmans, on voudrait maintenant nous faire croire qu’elle est le fait de travailleurs sociaux. Mais on se paye la tête de qui ?
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