• PARIS, 23 mars 2005 (AFP)

    Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du MRC, a appelé mercredi à répondre non au référendum du 29 mai, devant quelque 150 personnes, au cours d'un débat du "non de gauche" réunissant, dans des locaux du conseil régional d'Ile-de-France, Patrice Cohen-Séat (PCF), Marc Dolez (PS), Emile Zucarelli (PRG) et Francine Bavay (Verts), ces trois derniers à contre-pied de la majorité de leur parti.

    Au lendemain de la "condamnation" prononcée par le PS contre les tenants du non, M. Dolez, député du Nord, a d'ailleurs pris soin de dire qu'il ne s'exprimait pas au nom de ce parti, mais en tant que "parlementaire républicain", et au nom des "nombreux militants qui rejoignent les comités pour le non socialiste".

    M. Chevènement au contraire a relevé que son parti avait été "le premier, dès le 28 août, à prendre position" contre le projet de constitution qu'il a aussi qualifiée d'"anti-démocratique, anti-sociale" et "d'outil de vassalisation".

    "Le parlement européen est largement un parlement-alibi", a-t-il argumenté, en relevant qu'une fois nommés, les membre de la commission n'avaient "de comptes à rendre à personne".

    "Ces gens-là, une fois nommés, sont en toute quiétude installés au sommet de directions générales, à la merci de fonctionnaires, et surtout de lobbies dont Bruxelles est la patrie. Il n'y a aucun endroit en Europe où les lobbies, invention américaine, peuvent s'épanouir avec quartier libre", selon lui.

    "Il faut lire cette constitution , c'est le principal atout du non, car les gens du oui ont un très mauvais dossier", s'est encore exclamé l'ancien ministre.


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  • « Voter oui et défendre les services publics, c'est de la schizophrénie »


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  •        Grand meeting pour le NON à la Constitution Giscard

                                        Jeudi 17 Mars à

                                               20 H00

                                   Gymnase Japy - Paris XIe

    - Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF
    - Jean-Luc Mélenchon, sénateur de l'Essonne, membre du PS
    - Francine Bavay, vice-présidente de la région Ile-de-France, membre des Verts
    - Jean-Yves Autexier, conseiller de Paris, membre du MRC
    - Claire Villiers, vice-présidente de la région Ile-de-France, membre d'Alternative Citoyenne;


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  • PARIS, 9 mars 2005 (AFP) - Le Parti communiste français (PCF) organise, jeudi 17 mars à Paris, un "grand meeting pour le non à la Constitution Giscard" en présence de sa secrétaire nationale Marie-George Buffet, mais aussi du sénateur PS Jean-Luc Mélenchon, a annoncé mercredi un communiqué du parti.

    Au cours de ce meeting, qui se tiendra à 20h00 au gymnase Japy à Paris, de nombreux intervenants sont annoncés. Outre Jean-Luc Mélenchon, sénateur de l'Essonne et membre de la direction du PS, seront présents Francine Bavay, vice-présidente Verts de la région Ile-de-France, Jean-Yves Autexier, conseiller MRC (chevènementiste) de Paris, Claire Villiers, vice-présidente (Alternative Citoyenne) de la région Ile-de-France et Christian Picquet, membre de la direction nationale de la LCR.

    La présence de Jean-Luc Mélenchon à ce meeting serait une première, mais le sénateur PS ne veut pas encore confirmer sa participation tout en se disant "favorable au principe".

    Jusque-là, M. Mélenchon, co-animateur de la minorité de gauche Nouveau Monde au sein du PS, n'a pas participé à des meetings communs avec d'autres partis de gauche militant contre le traité, franchissant ainsi "la ligne jaune" établie par la direction socialiste. Il risque d'être suspendu du Bureau national du PS, dont il est l'un des membres.


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  • GUÉRET (AFP) - Plusieurs milliers de personnes - "plus de 6.000" selon les organisateurs, 3.900 selon la police -, parmi lesquelles de nombreux élus et personnalités politiques de gauche, manifestent samedi après-midi dans le centre-ville de Guéret (Creuse) pour la défense des services publics.

    Au centre de la manifestation, figure la défense des services publics "Partout et pour tous", mais de nombreuses banderoles et auto-collants en faveur du non au référendum sur la Constitution européenne étaient également visibles.

    Les manifestants défilaient dans un froid vif, sur de la neige fondue, mais sous le soleil, derrière une banderole sur laquelle on pouvait lire: "En Creuse, comme partout, défendons nos services publics". "Pour une Europe sociale, non au traité", indiquait une autre banderole.

    (lire la suite...cliquer sur le titre)


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