« Que se passe-t-il ? On nous demande notre avis sur un texte qui ne peut que te bouleverser, et tu vas pour des lustres porter ce poids. Que quelqu'un de droite vote oui, je le comprends. Qu'Ernest-Antoine Seillière voie dans cette future Constitution « un progrès pour une économie plus flexible et pour un Etat allégé », je ne vois pas comment il pourrait faire autrement.
Mais toi, mon ami de gauche, quel combat pourrons-nous avoir en commun demain, si tu cautionnes ça ! Lis-le, au moins ce texte, s'il te plait. »
Jean-Pierre Beal - Le Monde - courrier des lecteurs.