PARIS, 5 mai 2005 (AFP) - Le président de l'Assemblée nationale Jean-Louis Debré a estimé jeudi, à propos de l'engagement dans la campagne référendaire de Simone Veil, que si un membre du Conseil constitutionnel veut "intervenir" dans une campagne électorale, il lui faut "choisir" et "démissionner".
S'exprimant lors de l'émission "Questions d'info" LCP-AN/France Info, M. Debré a insisté sur la nécessité de "ne pas jouer avec les institutions" comme le Conseil constitutionnel qui "rend des décisions qui s'imposent à tous et qui doivent être incontestées".
Jean-Louis Debré a affirmé "comprendre parfaitement" l'engagement en faveur du oui de Mme Veil, qui s'est mise en congé du Conseil constitutionnel pour participer à la campagne. Mais, selon lui, il faut "faire attention à ne pas abîmer les institutions de la République et, pour convenance personnelle, un moment, se mettre en dehors du statut du Conseil constitutionnel qui doit être au dessus et en dehors des combats politiques".